Au moment de la retraite, il est nécessaire de réorganiser le patrimoine, qui, jusqu’à présent, avait été organisé de manière à gonfler la masse de patrimoine. Cette organisation n’est pas efficiente pour fournir des revenus complémentaires.

La perception de revenus réguliers et peu fiscalisés devient prioritaire au volume de patrimoine, qu’il convient de cesser de faire croître.

Il est préférable autant qu’il le soit possible, d’éviter les revenus soumis au barème progressif de l’impôt sur le revenu, qui seraient lourdement fiscalisés, dans la mesure où, les pensions de retraites consomment les premières tranches du barème.

Nous ne citerons pas toutes les sources de revenus à privilégier à la retraite mais en voici quelques unes.

L’assurance-vie

L’assurance-vie est un moyen efficace de minimiser la fiscalité de l’impôt sur le revenu. Par ailleurs, la facilité à appréhender les capitaux du contrat et la sécurité offerte par les fonds en euros en font un outil extrêmement pertinent.

La location meublée

La location meublée, bien que frappée au barème progressif de l’impôt sur le revenu, est un cas à considérer avec attention. Grâce aux amortissements, le résultat fiscal est minoré.

Le remboursement de comptes courants d’associés

Pendant la phase d’enrichissement, des acquisitions immobilières peuvent être faites au sein d’une SCI.

Sans rentrer dans les détails techniques, in fine, l’investisseur détiendra un compte courant sur la SCI du montant de ses apports et des emprunts remboursés.

Il sera possible, à la retraite, de se faire rembourser les comptes courants.

En donnant les parts de la SCI aux enfants (hors comptes courants), l’investisseur initial percevra des remboursements non fiscalisés, tout en effectuant une opération de transmission.

La fiscalité des revenus fonciers aura été transférer vers les enfants, dans des tranches éventuellement plus basses du barème.