Il est dans l’intérêt du chef d’entreprise et de sa famille d’amorcer le plus tôt possible le transfert de richesse vers son patrimoine privé.
Evidemment, ce transfert doit être raisonnable et ne doit pas venir entraver le développement de l’entreprise.
Disposer d’un patrimoine non lié à l’activité professionnelle
Il existe toujours un risque financier sur l’entreprise et les conséquences financières de sa réalisation sont d’autant plus lourdes que l’entreprise est la principale, voire, l’unique source de revenus du groupe familial.
Dès lors, il est judicieux de se constituer un patrimoine non lié à l’activité professionnelle.
Le patrimoine privé offre des voies d’enrichissement supplémentaires
La détention de capitaux dans le patrimoine privé autorise d’autres stratégies d’enrichissement.
L’utilisation des différentes enveloppes fiscales et de sources de revenus permet de maîtriser la fiscalité et ainsi d’éviter des déperditions trop importantes.
Générer de la prévoyance dans le patrimoine privé est plus efficace notamment du fait de l’utilisation d’assurances (assurance décès emprunteur, assurance-vie, temporaire décès…) au sein d’une structure non soumise à l’impôt sur les sociétés.
Un patrimoine privé conséquent offre plus de liberté à l’issue de l’activité
Le chef d’entreprise a vocation, à terme, à se séparer de son entreprise (réinvestissement dans une autre activité, départ à la retraite, cession, donation..).
Plus les capitaux privés sont importants, plus le chef d’entreprise dispose de libertés pour :
- cesser son activité plus tôt,
- aider ses enfants à s’installer
- transmettre l’entreprise à un enfant repreneur
- ...
Pour toutes ces raisons, il est judicieux de ne pas attendre la vente de l’entreprise pour s’enrichir.