Depuis 2018, l’IFI a remplacé l’impôt de solidarité sur la fortune.

Il taxe les biens et droits immobiliers. D’après un rapport récent de la Cour des comptes, cet impôt pose des difficultés, tant du côté des redevables que de l’administration fiscale. Les déclarants ont du mal à évaluer leurs actifs imposables et à déterminer les passifs déductibles. En effet, il semble évident que les foyers ne font pas appel à une expertise, en chaque début d’année, pour valoriser leurs biens. Ces derniers manquent également d’informations sur l’évolution des marchés immobiliers. Enfin, l’opacité des sociétés rend difficile l’évaluation des actifs et des passifs sous-jacents. Les déclarations, sont souvent approximatives. De son côté, l’administration manque d’outils et de données pour détecter les biens non déclarés. Les contrôles ne concernent que 2 % des redevables. L’administration, doit inciter les contribuables à utiliser des outils numériques, comme la base PATRIM, qui recense le prix des récentes transactions immobilières. Le montant d’IFI dû, pourrait être prélevé automatiquement. Il serait souhaitable, pour la Cour des comptes, que les foyers soient incités à plus de transparence, surtout dans le cadre de sociétés et à ce que l’administration fiscale renforce sa base de données et ses outils de contrôle.