Le goût des Français pour l’immobilier est bien connu.

L’investissement locatif séduit toujours. Enfin, la nécessité de se loger force un jour ou l’autre à pousser les portes d’une banque pour financer notre lieu de vie. Ce n’est pas sans rappeler que les taux d’intérêts ont dernièrement monté. Le contexte inflationniste qui nous apparaît depuis fin 2021, a déclenché une stratégie de resserrement monétaire pilotée par les banques centrales. En France, les taux moyens atteignent actuellement 3,3 % sur 15 ans, jusqu’à presque 4 % sur 25 ans. Après une période compliquée due à un taux d’usure trop bas, la révision de celui-ci a été mensualisée, pour permettre un peu de souplesse au marché. Ce taux d’usure étant le taux maximum tout frais inclus (taux d’intérêt du financement ; frais de dossier, d’assurance, de garantie…) auquel les banques peuvent prêter de l’argent.

Ensuite, par crainte d’une baisse de valeur des actifs immobiliers, les banquiers réclament maintenant des apports plus importants.

Enfin, jusqu’où peuvent monter ces taux ? La Banque Centrale Européenne garde en tête la poursuite de sa politique de hausse des taux pour étouffer l’inflation. Seul un retour vers 2 % d’inflation annualisée, permettrait la réapparition d’une baisse des taux. La BCE prévoit cet objectif pour 2025. Le bout du tunnel semble s’allonger de nouveau pour ceux qui espérait une baisse des taux pour la fin de l’année. Plusieurs visions de la situation se confrontent logiquement, la patience voire la sortie du marché, ou la saisie d’opportunités.