La période déclarative vient de toucher à sa fin.

Cette échéance suscite parfois de l’appréhension. Certains s’y prennent à l’avance, d’autres au tout dernier moment.

« L'erreur est humaine, mais persévérer est diabolique » nous disaient les philosophes antiques : ces déclarations, parfois très complexes, peuvent être source de maladresse. Que nous ayons oublié de déduire certaines charges, de déclarer certains revenus exceptionnels, de rattacher une personne au foyer fiscal… Il est possible de se rattraper.

L’administration fiscale met annuellement en place un service correctif, afin de modifier en toute bonne foi notre déclaration d’impôt sur le revenu et sur la fortune immobilière. La quasi-totalité des informations peut être changée numériquement. Seuls les changements d’état-civil et de situation de famille doivent être réalisés par courrier papier.

Le service ouvrira le 2 août prochain, et ce, jusqu’au 7 décembre de la même année. Passé ce délai, la correction de sa déclaration sera soumise à une réclamation accompagnée de pièces justificatives, via la messagerie de son espace particulier. Par ailleurs, un retard peut entraîner des pénalités venant majorer votre dû fiscal. Nous rappelons que les comptes ouverts à l’étranger sont également à déclarer, sous peine de sanctions.

La modification de la déclaration entraîne très généralement une baisse voire une hausse de l’impôt. En conséquence, un avis d’impôt corrigé est envoyé au contribuable. En cas de « trop-payé », un dégrèvement de votre impôt aura lieu. La différence vous sera automatiquement rendue. A l’inverse, vous devrez vous acquitter de l’impôt restant dans les délais et modalités mentionnés sur l’avis.

Un réajustement de votre taux de prélèvement à la source sera opéré et transmis aux organismes collecteurs d’impôts. Pour autant, le curseur peut être défini manuellement.

La bonne complétion de sa déclaration annuelle de revenus nécessite la conservation de l’ensemble des pièces justificatives relevant de ses droits et obligations. La rigueur demandée par l’administration fiscale nous oblige tous à prendre cet exercice au sérieux.